Les soft skills, ou compétences douces, désignent des qualités non techniques qui améliorent les interactions humaines, la collaboration et la performance au travail. Contrairement aux hard skills (comme la programmation ou la comptabilité), elles sont universelles et incluent des traits tels que la communication, le travail d’équipe, la résolution de problèmes et l’intelligence émotionnelle. Au Maroc, où les entreprises évoluent dans un environnement multilingue et multiculturel — mêlant arabe, français, anglais et amazigh —, ces compétences sont vitales pour surmonter les défis culturels et économiques.

Selon l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), 78 % des employeurs marocains priorisent les soft skills lors du recrutement, notamment pour leur rôle dans l’adaptabilité et la collaboration dans des secteurs en croissance comme le tourisme et la technologie. Le Ministère de l’Emploi et de l’Insertion Professionnelle souligne également que les soft skills sont essentielles pour réduire le chômage des jeunes, qui atteint environ 10 % en 2024, en renforçant l’employabilité grâce à des compétences comme la communication et la résilience.

Prenons un exemple concret : un manager d’hôtel à Marrakech, formé en gestion des conflits et en empathie, peut transformer une plainte de client en une expérience positive, boostant la satisfaction et la fidélité. De même, un employé d’une startup à Rabat, maîtrisant l’adaptabilité et la créativité, peut innover pour répondre aux défis numériques, un besoin croissant au Maroc.